Les accords mets-vins d’Antoine Pétrus ont le mérite de rebattre les cartes. toujours. et encore.
Les moules
Il y a autant de préparations que de bassins de production, que de bords de mer. Avec des moules marinières, Antoine nous recommande un vin avec beaucoup d’allonge, une chair et une texture pleine, des saveurs d’agrumes et d’herbes fraiches pour faire pièce à la rusticité de la cuisson. » C’est la cuvée Les Jardins de Babylone 2015, un jurançon sec de Benjamin Dagueneau, un vin « qui gagne en précision et en éclat à chaque millésime. »
En mouclade, comme à La Rochelle, cuites sur des aiguilles de pin qui apportent une pointe de fumé, voilà l’épatant pouilly-vinzelles de Jules Desjourneys, la marque de Fabien Duperré.
« Des moules à la diable en version améliorée, avec des tomates et du jambon fumé qui vont aider l’accord avec un grenache rouge du Roussillon, poussé sur des schistes, travaillé en vendange entière et élevé en amphores. » C’est la cuvée La Truffière 2016 des frères Danjou-Banessy.